« De cette vie-là, nous en rêvions depuis gamin ! »

Le message des UB90 lors de la réception de Lyon dit tout de la saison. Les amoureux du Racing ont pu mesurer à quel point les résultats influencent le moral et conditionnent les jours qui suivent le weekend. Pour trouver trace d’une saison aussi belle et aboutie dans l’élite, il faut remonter au milieu des années 90, époque dorée des Frank Leboeuf, David Zitelli ou encore Alexander Vencel. Époque où on ne prenait pas le classement en photo à chaque fois que le Racing était dans les cinq premiers du classement. Avec un effectif quasi inchangé par rapport à l’exercice précédent, le nouvel entraîneur Julien Stéphan a su tirer le maximum de son groupe. L’exercice 2021-2022 restera comme celui du plaisir et de la gagne. Car le Racing, et c’est suffisamment rare pour être souligné, a su allier le beau et le bon. En devenant, au fil des rencontres, une équipe indéchiffrable pour l’adversaire. Une attaque de feu et un jeu flamboyant en première partie de saison, avec de large succès contre Saint-Étienne (5-1), Lorient (4-0) et Bordeaux (5-2). Puis la solidité défensive et la maîtrise quasi absolue lors des matchs retours, avec un nombre record de matchs et, surtout, de victoires sans encaisser de but.

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