Lorsque mon oncle Robert m’emmena pour la première fois à Saint-Symphorien (il habitait à quelques centaines de mètres du stade), je n’imaginais pas qu’allait naître alors ma passion pour le football en général et pour le FC Metz en particulier…
C’était le club de ma ville natale, ma ville de résidence à l’époque.
Tout commence là… où on peut voir les joueurs locaux évoluer… Avant de pénétrer dans la tribune, il y avait un immeuble à l’entrée du stade dénommée Résidence du Stade où certains joueurs de l’équipe fanion habitaient selon mon oncle Robert.
J’étais fasciné par cette précision, je pourrai peut-être les apercevoir, ces artistes qui allaient s’illustrer sur le rectangle vert tout proche… peut-être les saluer, leur parler un jour… qui sait ?
Nous étions au début des années 1970, j’avais alors 13 ans.
Je pris l’habitude d’y revenir très régulièrement avec mon oncle, et mon père, pas très amateur de football, mais soucieux de me faire plaisir… Je me souviens notamment d’un match contre le Stade de Reims, ville chère à mon père, siège de l’entreprise qui l’employait. C’était en 1973.
En classe de Troisième, la rédaction du BEPC (ex. Brevet des Collèges) me demandait de décrire une ambiance de foule (spectacle ou manifestation sportive). Tout naturellement, ce sont mes impressions vécues lors du match Metz-Saint-Étienne que je décidais de relater.
Plus tard en grandissant, je revenais seul ou avec des amis, puis avec mes enfants.
J’ai dépassé les 650 visites à Saint-Symphorien en 47 années… pour une moyenne de 13 rencontres annuelles.
Je pris l’habitude, très tôt, de garder un souvenir de chaque visite en découpant le compte – rendu de chaque match avec la composition des équipes dans mon journal local Le Républicain Lorrain. Je collais le tout dans des cahiers d’écolier que j’aime encore aujourd’hui feuilleter pour des moments de souvenirs inoubliables…
Plus tard, ce furent des déplacements à l’extérieur : Paris, Saint-Denis, Nancy, Strasbourg, Bordeaux, Toulouse, Lyon, Lorient, Colmar…
Ma passion reste intacte après tant d’années. Je reste toujours aussi fidèle à mon club de cœur.
Mes archives me furent bien précieuses au moment de concocter les différents jeux de ce cahier.
J’espère que vous prendrez autant de plaisir à remplir ces grilles et à jouer à ces jeux que j’en ai eus moi-même à les élaborer.
